Pourquoi vos campagnes email n’obtiennent-elles pas les résultats espérés, malgré un bon contenu ? En 2025, la clé n’est plus seulement dans ce que vous dites, mais à qui vous le dites. Une liste non segmentée, c’est comme parler à tout le monde sans vraiment toucher personne. La segmentation intelligente permet d’envoyer le bon message, au bon moment, à la bonne personne. Dans cet article, découvrez les meilleures pratiques pour segmenter efficacement votre base email et améliorer vos taux d’ouverture, de clic… et de conversion.
Pourquoi segmenter vos contacts est indispensable (et sous-exploité) ?
Trop d’entreprises utilisent encore leur liste email comme un canal unique, sans distinction entre les profils. Résultat : un contenu générique, peu engageant, et des performances qui stagnent. En 2025, cette approche est non seulement dépassée, mais contre-productive.
Un message pour tous = un message pour personne
L’envoi massif est une stratégie de volume, pas de valeur. Or, l’utilisateur d’aujourd’hui attend des contenus personnalisés. Selon une étude de Salesforce, 66 % des clients s’attendent à ce que les marques comprennent leurs besoins individuels. La segmentation devient donc indispensable pour répondre à cette attente et maximiser l’impact de chaque email.
Mieux cibler = meilleures performances
Segmenter permet d’envoyer des emails plus pertinents, à des groupes définis selon des critères précis. Cela se traduit par :
- une hausse du taux d’ouverture (+14 % selon Mailchimp),
- une augmentation du taux de clic (jusqu’à +100 %),
- une réduction du taux de désinscription.
En clair : segmenter améliore la performance globale de vos campagnes, sans nécessairement augmenter votre volume d’envoi.
Quelles données exploiter pour segmenter ?
Les plus accessibles sont :
- Les données comportementales : ouvertures, clics, visites, achats.
- Les données déclaratives : préférences, formulaires, réponses à des sondages.
- L’historique d’interaction : inactivité, ancienneté, moment de conversion.
En croisant ces informations, vous affinez vos segments et adaptez vos séquences email à la réalité de vos contacts.
Segmenter, ce n’est pas complexifier : c’est clarifier. C’est une stratégie d’optimisation à fort levier, encore trop peu utilisée — et pourtant essentielle.
5 approches de segmentation à adopter en 2025
La segmentation n’est pas réservée aux experts ou aux grandes structures. Avec les bons critères, elle devient un levier puissant à la portée de tous. Voici cinq approches concrètes et actuelles pour segmenter efficacement votre base email en 2025.
1. Par niveau d’engagement
Mesurez la réactivité de vos contacts :
- Actifs : ils ouvrent et cliquent régulièrement.
- Tièdes : quelques interactions, peu fréquentes.
- Inactifs : aucune action depuis X semaines.
Adaptez le ton et la fréquence d’envoi à chaque groupe. Exemple : un inactif recevra une séquence de réactivation plus douce, centrée sur la valeur.
2. Par comportement
Analysez les actions effectuées par vos contacts :
- Clics sur des liens spécifiques
- Pages consultées sur votre site
- Produits ajoutés au panier sans achat
Cela permet de cibler des relances intelligentes (ex. : email suite à une visite produit sans conversion).
3. Par position dans le tunnel de vente
Tous vos abonnés ne sont pas au même stade :
- Prospect froid = découverte
- Lead chaud = proche de l’action
- Client = fidélisation
Une même offre ne parlera pas à ces trois profils. Une segmentation dynamique s’impose.
4. Par centres d’intérêt
Exploitez les contenus consommés :
- Téléchargement d’un guide
- Inscription à un webinaire
- Catégorie d’articles lus
Proposez des séquences thématiques alignées à ces préférences.
5. Par timing ou cycle de vie
Segmentez selon :
- Date d’inscription
- Dernier achat ou interaction
- Étapes clés (anniversaire, abonnement à échéance…)
C’est la base de l’email marketing événementiel.
Avec un outil comme Dripiq, vous pouvez automatiser ces segments, créer des séquences adaptées à chacun, et tester leur performance en quelques clics. En 2025, la segmentation n’est plus une option, c’est un accélérateur.
